La Région expérimente l’autorisation spéciale d’absence menstruelle pour ses salariées.

Lors de la Commission permanente du 29 novembre, la Région a voté l’expérimentation de la mise en place d’une autorisation spéciale d’absence menstruelle. Sur présentation d’un justificatif médical, les salariées du Conseil régional pourront bénéficier chaque mois de 2 jours d’absence autorisée ou de télétravail dérogatoire, avec maintien de la rémunération. Une action qui s’inscrit pleinement dans la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes, et en faveur de la santé des femmes.

Une Région mobilisée contre les inégalités entre les femmes et les hommes

Les inégalités entre les hommes et les femmes touchent un grand nombre de domaines et restent encore nombreuses malgré les actions et les plans mis en œuvre ces dernières années. La santé des femmes est également concernée par ces inégalités.

C’est la raison pour laquelle la Collectivité régionale lance une expérimentation, à l’instar de plusieurs collectivités, et avant une généralisation au niveau national dans la fonction publique comme c’est le cas en Espagne, l’autorisation spéciale d’absence menstruelle pour ses salariées.

Une expérimentation d’autorisation spéciale d’absence menstruelle à partir du 1er janvier 2025 pour les agentes de la Région

Cette autorisation spéciale d’absence menstruelle concerne toutes les femmes fournissant un certificat médical de leur médecin traitant, de leur gynécologue ou d’une sage-femme, précisant qu’elles souffrent d’une pathologie invalidante lors de leurs cycles menstruels. Ce certificat aura une validité annuelle.
Dès lors, l’agente pourra, chaque mois, bénéficier de 2 jours maximum d’autorisation spéciale d’absence (ASA) ou de télétravail dérogatoire. Ces ASA supplémentaires ne pourront pas excéder 13 jours par an.
Pendant cette période, la rémunération globale de l’agente sera maintenue.
L’expérimentation débutera au 1er janvier 2025 pour une année. A l’issue, un bilan sera effectuer pour confirmer la poursuite du dispositif dans l’attente des textes réglementaires nationaux pour la fonction publique.